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Les 3 états d’actualisation de votre singularité
Je me souviens très bien de cette journée de printemps. J’avais 6 ans. Et comme à mon habitude, je m’adonnais à une de mes activités préférées de l’époque : danser dans le salon devant une émission de variétés. C’est là que ma mère entre. Elle m’observe avec tendresse et, quand j’ai fini m’a révérence, me dit : « tu danses bien ! Ça te dirait de prendre des cours ? » et moi de lui répondre, l’air perplexe, « ben non ! Tu viens de me dire que je dansais bien, pas besoin de prendre de cours ! ».
Le talent est une chose, son actualisation, c’est-à-dire, ce que vous pouvez en faire et comment vous le mettez à votre service en est une autre.
Nous pouvons envisager 3 états d’actualisation de notre singularité :
1. J’active ma singularité de manière non déclarée
Le plus souvent, quand les personnes n’emploient pas leur singularité dans le cadre de leurs missions professionnelles, elles le font tout de même par des moyens détournés. C’est le cas de Virginie, une jeune femme de 32 ans, qui avait un poste de secrétaire de direction. Sa mission consistait à gérer l’agenda de sa directrice, organiser ses déplacements, faire le tri dans son courrier et préparer ses réunions. Pourtant, c’est près de la machine à café qu’on trouvait le plus souvent Virginie ou encore dans les bureaux des uns, en train de prendre des nouvelles du tonton ou en train de proposer des petits gâteaux à ses collègues (« j’ai voulu tester une nouvelle recette ! »).
Virginie avait des qualités d’écoute empathique et était plus particulièrement sensible aux micro-signaux émotionnels qui indiquent qu’une personne se trouve en menace d’isolement.
Evidemment, tout le monde adorait Virginie et personne n’a compris quand la direction lui a demandé de proposer ses petits gâteaux… à une autre organisation. D’abord très affectée, elle a finalement compris que c’était là une occasion comme la vie en offre peu de se poser les vraies questions. Suite à un accompagnement, elle a finalement décidé de reprendre une formation pour s’orienter dans une carrière sociale.
La singularité est notre façon de penser et d’interagir avec le monde. Notre inconscient va donc continuellement se mettre en quête de terrains de jeux pour l’exercer. En effet, c’est là que nous nous sentons utiles, pourquoi s’en priver ?!
2. J’active ma singularité dans mes activités de loisirs
A mesure que nous cherchons ces situations pour faire vivre notre singularité, plusieurs choix s’offrent à nous : le plus évident semble être d’exercer la singularité dans le monde du travail, mais c’est loin d’être le seul. En effet, certains d’entre nous font le choix de l’exercer en dehors : loisirs, cadre familial ou amical, bénévolat offrent également des espaces pour nourrir ce besoin.
Chacun de nous aspire à vivre des états de flow. Et, en l’absence de cadre approprié, risque de le faire de manière non déclarée. D’où l’importance de trouver ces espaces, afin de satisfaire ce besoin, de continuer à monter en compétences et d’apprendre.
La danse a ainsi fait partie de ma vie pendant de nombreuses années. J’ai appris pendant 10 ans avec des leçons, puis, toutes les occasions étaient bonnes pour partager cette passion avec mes proches dans le cadre d’événements familiaux ou amicaux. Quand je danse, ma singularité s’exprime par le mouvement : je recherche l’effort minimal qui va produire de l’effet, une qualité d’expression.
3. J’active ma singularité dans mon métier : je suis payé.e pour
Aligner la singularité, c’est-à-dire ce que je fais de mieux, avec la vie professionnelle est le rêve de beaucoup. Faire ce choix, c’est d’abord transformer un talent en une expertise. Car avoir des aptitudes naturelles dans un domaine ne suffit pas. C’est apprendre, c’est refaire le geste, c’est se donner des moyens de transformer un potentiel.
Alors, oui, j’ai pris des cours de danse et non, je ne suis pas devenue danseuse. Mais aujourd’hui, j’utilise au quotidien des compétences développées par cet apprentissage : la conscience de ce qui se passe dans mon corps, la considération et l’accueil de la posture de mon client, la recherche du juste rythme quand je m’exprime en sont quelques exemples. Car il y a plein de manière d’être coach, et une seule de coacher avec la singularité qui est la mienne. C’est ce qui m’a permis d’ajuster mon activité professionnelle, de la faire réellement mienne.
La singularité est un ensemble complexe, une ingénieuse combinaison entre valeurs, compétences, talents et raison d’être dont vous seul avez la clé. Plus vous en êtes conscient, mieux vous rayonnerez dans vos activités.
Alors, on danse ?
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