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Croyances et confiance en soi : l’histoire singulière d’Emilie
Mes clients en témoignent parfois, il y a un avant et un après l’identification de la singularité. Pourquoi ? Parce que cette méthode vient chatouiller certaines de nos croyances : croyance que « je ne suis pas bon », que je ne suis « pas assez ceci » ou bien « trop cela ».
A quoi se réfèrent ces jugements et comparaisons dont nous sommes parfois victimes ? A une norme sous entendue et pour autant fictive pour convenir aux attendre de la société : dans notre manière d’être (les comportements), d’apprendre à l’école (« bon élève » / « pas bon élève »), et jusque dans les sujets de conversation à avoir (« tiens, il est bizarre, celui-là »).
Vers une hypothèse d’explication
On parle de pression de conformité : l’individu nourrit la société, qui le nourrit en retour. Dans notre société dans laquelle on ne meurt plus de faim et de soif, le véritable danger est la mort sociale, l’exclusion. Chacun d’entre nous déploie ainsi des efforts pour appartenir à un clan.
Pour autant, cette moyenne reste fictive. Il n’y a pas de personne étalon qui nous permettrait de nous comparer. Non. Chacun de nous reste unique, depuis notre séquence ADN jusque dans notre singularité et en passant par notre écriture, notre voix ou encore notre physique. Nous sommes bel et bien tous égaux dans notre faculté d’être différent.
Singularité et confiance en soi : l’histoire d’Emilie
Cela fait penser à une cliente que nous renommerons Emilie. Emilie a 45 ans quand elle pousse la porte de mon cabinet pour une question de confiance en soi. En tant que coach, c’est une problématique que je peux qualifier de courante, même si les chemins de résolutions sont des plus nombreux.
Ainsi commence notre séance :
» – Je n’ai pas confiance en moi.
– Pouvez-vous me raconter un exemple qui montre que vous n’avez pas confiance en vous ?
– Et bien je n’arrive pas à prendre de décision. Je dois tout le temps demander à droite et à gauche ce que chacun pense de la situation. Et je doute, du coup les gens finissent par me regarder de travers. Ils se disent « elle ne sait pas ce qu’elle veut celle-là ». »
Que nous apprend cet exemple : est-ce un réel manque de confiance en soi ? Comme s’il s’agissait d’un réservoir, tantôt vide, tantôt plein ? Quels sont la place et le rôle du doute ? A quoi servent les regards des gens ? Tout ce que je constatais à ce stade, c’est un empilement de croyances, savamment emboîtées.
Emilie s’est prêtée au jeu de l’identification de la singularité. Et, oh surprise, le doute et le questionnement ne sont pas des défauts, mais des composantes essentielles de sa singularité, c’est-à-dire à sa manière d’opérer, naturelle et spontanée. Ce sont chez elle des facultés à la source de tous ses succès. Ainsi, elle se souvient avec émotion du jour où remettre en question le diagnostic posé par le médecin et ne pas se contenter de cet avis a sauvé son enfant d’une maladie chronique.
Emilie aurait pu choisir de faire 10 ans de psychanalyse pour comprendre le pourquoi du comment de ce comportement. Mais le constat qu’elle faisait là est sans appel : cette manière d’opérer fait partie de qui elle est. Autant l’accepter !
Nous avons donc travaillé ensemble sur comment accepter, à la place de combattre. Son plan d’action est d’une simplicité déconcertante : annoncer son fonctionnement. Dire simplement, « je vous préviens, je vais vous poser plein de questions ». Sa posture mentale a changé. L’image qu’elle dégage est désormais celle d’une personne qui a confiance en elle et qui le montre en posant des questions.
Parfois les réponses sont simples.
Pour exister, nos croyances ont besoin de carburant. A nous de choisir les croyances basées sur notre potentiel, notre singularité, notre authenticité. Régulièrement, je m’offre le cadeau de la question suivante : « est-ce que c’est vraiment ça que j’ai envie de nourrir ? »
Pour identifier votre singularité et affirmer qui ce que vous faites de mieux, rejoignez le prochain groupe qui démarre le 13 septembre 2021 (24 heures d’accompagnement réparties sur 3 mois et finançable via votre CPF notamment).
Par ailleurs, il reste 2 places pour la session du mois de juin.
😊
Je vous souhaite de vous émerveiller de nos différences !