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Le bonheur, ça tient à quoi ?
Je vous souhaite de fabriquer une année pétillante, sereine et heureuse !
Et au fond, qu’est-ce qui me rend réellement heureux dans mon existence ? Comment ?! 2017 est à peine réveillé et on se lance déjà dans les questions existentielles ?! Et oui ! Car la réponse est plus simple qu’il n’y parait. Pour tenter une réponse, je rapproche et partage avec vous deux observations qui se complètent : la première observe ce qui se passe à l’intérieur de moi, la seconde, à l’extérieur de moi, dans mon lien à l’autre. Intéressons-nous à deux études, deux prismes d’observation universitaires.
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans monde désarçonné, désenchanté, le psychologue hongrois Mihaly Csikszentmihalyi cherche à comprendre ce qui vaut la peine d’être vécu pour les gens. Après le constat statistique de l’absence de corrélation entre le niveau des revenus et le sentiment de bonheur de la population, il centre ses recherches sur les moments de la vie quotidienne dans lesquelles on expérimente le bonheur. Ses recherches l’amènent à rencontrer des artistes, des scientifiques, des alpinistes, des moines, etc… en tout près de 8000 personnes interviewées par lui et par son équipe. Il analyse avec ces personnes ce qui est en jeu quand tout se passe bien, dans les moments qui procurent du sens et de la joie. C’est ce que nous observons au cours du séminaire « Donnez du sens à votre singularité ».
Il décrit un état de grande concentration dans lequel rien d’autre ne semble exister. Le temps est comme suspendu, les processus de création se déroulent de manière presque spontanée. On croirait que cela se fait tout seul, sans intellectualisation consciente ou effort apparent. Le terme retenu est « l’état de flow ». Cet état se déclenche au moment où le niveau des épreuves ou défis dont les individus font l’expérience en relation est haut, de même que le niveau de compétences ou de capacités dont ils sentent faire preuve au même moment. Lorsque les deux sont élevés, on se sent en état de flow.
Au cours du séminaire, nous cherchons à identifier des boucles récurrentes dans lesquelles nous entrons spontanément dans cet état de flow.
Le second facteur que nous pouvons considérer se trouve dans notre relation aux autres et à quels liens je tisse avec mes proches. Intéressons-nous à ce qui a sans doute été l’étude sociologique la plus longue jamais réalisée. On la doit à l’Université de Harvard, il s’agit de la « Harvard study on adult development » : depuis 1938, les chercheurs se sont intéressés au quotidien de 724 hommes, année après année, sur les thèmes de la vie familiale, de la vie professionnelle, de la vie sociale, etc… évidemment, sans savoir comment leurs vies respectives allaient tourner.
L’enseignement le plus importante qui se dégage : les relations sociales saines nous maintiennent heureux et en bonne santé. Les leçons que l’on retient :
- Nous avons besoin de connexions sociales, et l’isolement est nocif pour notre santé
- Ce qui compte n’est pas le nombre de relations, mais leur qualité
- Les relations sociales positives et sécurisées ne sont pas seulement bonnes pour notre santé, mais protègent aussi notre cerveau. Les personnes qui sentent qu’elles peuvent compter sur l’autre conservent une mémoire aiguisée plus longtemps que les autres.
Le secret du bonheur ? Vivre des états de créativité réguliers dans lesquels nos compétences sont mises à contribution pour des challenges qui nous parlent… et cultiver ses relations sociales dans le même temps !